D’abord diplômée diététicienne–nutritionniste, j’ai choisi de compléter cette fonction avec celle de psychologue clinicienne/psychothérapeute. En effet, nous ne sommes pas seulement des mangeurs. Nous sommes humains avant tout.

Je ressentais une limite au fait d’aborder les comportements alimentaires de mes patients uniquement sous l’angle diététique. Nous mangeons pour diverses raisons : biologiques et nutritives, mais aussi psychologiques, émotionnelles, comportementales et sociales. Les perturbations alimentaires que l’on peut rencontrer ne sont ainsi que la partie émergée de l’iceberg, la partie immergée étant nos pensées, nos émotions, nos sensations, nos relations, ou plus largement le contexte dans lequel nous vivons.

Si nous voulons devenir des mangeurs libres et autonomes, une des voies est celle d’explorer plus en profondeur qui nous sommes, d’analyser nos croyances et les effets qu’elles ont sur nos comportements alimentaires pour aller vers un changement sain et durable. C’est ici que ma fonction de psychothérapeute intervient. J’interviens auprès des enfants, des adolescent(e)s et des adultes.